BETHANY LAISHA MONAGHAN
AVATAR @TAYLOR SWIFT
CRÉDITS @TUMBLR.
yesterday's trashs, tomorrow's news.
Elle ne peut pas se passer de son iPhone et de ses 1001 applications ♈ Elle est une addict des jeux vidéos et du shopping ♈ Elle ne peut pas se passer de sa meilleure amie, Marley. ♈ Elle est passionnée de la mode ♈ A l'époque du lycée, elle était cheerleader ♈ Elle lit Vogue à tous les mois ♈ Bethany boit une quantité phénoménale de thé ♈ Elle sait jouer du piano et de la guitare, mais les gens l'ignorent ♈ Elle est véritablement callée en informatique, mais ça aussi peu de personnes savent ♈ Elle a déjà travaillé dans un Sephora ♈ Elle adore faire de la décoration d'intérieur ♈ Elle se ronge les ongles ♈ Elle gagne toujours à Action/Vérité ♈ Beth préfère marcher 5 km en talons hauts plutôt que de devoir conduire ♈ Elle a tout de même une voiture bien rangée dans son garage, inactive. ♈ Elle pratique le golf et la gymnastique ♈ Sur un autre ordre d'idées; elle pratique aussi le yoga ♈ Elle fait du jogging qu'avec sa meilleure amie qui la surpasse; évidemment ♈ Elle rêve secrètement de devenir chanteuse ♈ Bethany préférerait laisser tomber l'université, faute de motivation ♈ Le dimanche soir est réservé à un souper chez ses parents ♈ Elle fait pratiquement partie des murs de Forever 21 ♈ Elle a déjà brisé 4 iPhone cette année ♈ etc.

pretty little picture.
Ma vie ça a toujours été du gros n'importe quoi, on pourrait comparer ça à One Tree Hill ou je ne sais quelle série pour adolescents. J'ai 21 ans et toutes mes dents. Mes parents vont bien aussi, je ne suis pas orpheline. Enfin, presque. Ma mère est décédée quelques mois après ma naissance, mais mon père s'est remariée alors que je devais avoir pas plus de 7 ou 8 mois. La femme qui m'a élevée, je la considère comme ma mère et je l'appelle maman, en espérant que ça ne vous choque pas trop. En fait, ça fait bien son bonheur parce qu'elle est stérile. Elle prend soin de moi comme si j'étais sa fille et nous nous faisons souvent dire que nous nous ressemblons. Peu de personnes le savent et j'en vois pas l'importance. Je me demande parfois ce que ma mère en dirait mais comme je l'ai pas connu, c'est assez difficile à figurer. Enfin, je crois qu'elle souhaiterait uniquement mon bonheur. Outre ça, ma vie est plutôt banale ou presque, je brise plus de 4 iPhone par année... (ouais...) sinon rien à dire!

Il y a trois ans, j'étais au College et j'ai connu Vincent Breckenridge (retenez ce foutu nom!) et j'ai connu l'amour. On passait notre temps à flirter dans des cafés, dans des magasins de musique à écouter des vinyls pendant des heures durant. On mangeait dans des restaurants, fast-food comme des plus gastronomiques. On a passé du bon temps, je l'admets. D'ailleurs j'ai une période de nostalgie en y repensant, j'avais le ventre rempli de papillons tout le temps, le coeur qui battait à tout rompre. Puis un soir, environ deux ans et demi plus tard, sans trop s'expliquer il m'a largué. J'ai jamais compris, on vivait ensemble et ça allait bien. Je faisais la lessive, je nettoyais, je faisais à manger parfois, on faisait l'amour le matin comme le soir et parfois même l'après-midi. Enfin bref, quelques jours plus tard, je le vois enlacé dans les bras de sa nouvelle minette. Ça m'a dégoûté royalement. Mon coeur a encore une fois chaviré mais il a chaviré dans le mauvais sens... Trois semaines à boire comme un trou, à consommer des trucs illicites pour me changer les idées un minimum, trois semaines à rater des cours à l'université, 15 lbs en moins et c'est redevenu normal. Je suis sortie de mon faux coma.

« J'ai une excellente nouvelle! » « Raconte moi tout! » s'exclamait ma meilleure amie Marley en fermant pour une fois ses cahiers de droit civilisationnel ou je n'sais quoi. Pour moi, c'était tout du pareil au même! « J'ai un Sugar Daddy! » Sourcils froncés, elle ne parlait pas trop. « Un quoi? » Je m'assisais sur son lit en tailleur avec un grand sourire. « Un Sugar Daddy, un homme riche qui prend soin de moi en échange de compagnie! » Je crois que si j'avais pu lui ôter les yeux à cet instant précis je l'aurais fais. Elle commençait son speach comme quoi c'était dangereux et que c'était pas bien, que j'étais dingue et je l'arrêtais. « Tu sais, Marley... J'ai jamais vraiment connu le bonheur depuis Breckenridge. Il me fait plaisir, il m'achète des cadeaux, je lui tiens compagnie et tu sais... C'est pas que du sexe. Mes cartes de crédit sont toutes remboursées maintenant et j'ai même des économies pour les prochains mois! » Son regard me faisait pitié. Je faisais pitié moi aussi maintenant qu'on en parlait. Je soupirais tristement. « Très bien si ça te rend heureuse... » Être heureuse: c'était tout ce que je voulais. Et être riche sans aller à l'université...


« J'ai une fille de 8 ans. » m'avait-il dit alors que j'avais déglutit mon vin avec difficulté. Je me doutais que mon Sugar Daddy pouvait avoir une femme et des enfants, mais le fait qu'il aille une fille, je savais pas trop. Ça me troublait profondément. « Et qu'est-ce que tu attends de moi ? » lui demandais-je calmement sachant pertinemment que j'étais désormais troublée à vie. C'était notre première rencontre. « Ma femme est décédée, il y a peu. » Il s'arrêtait, comme s'il cherchait ses mots. À mes yeux, un avocat réputé; ça ne cherche pas ses mots. « L'habitude de dormir avec quelqu'un. Voyager. Avoir des surprises, des imprévus... Pour faire des activités. Du sport de chambre à coucher... » J'avais un sourire en coin et je hochais la tête. « Très bien. » concluais-je presque timide. Il était attirant, je ne devrais pas trop avoir de difficulté à imiter le tout. C'était un peu d'avoir tous les bons côtés d'un couple, sans écoper des mauvais. « Pour l'argent... » je commençais en me jouant entre les mains. « J'ai suffisamment de quoi te payer. » Je hochais lentement la tête. Il me tendait une carte de crédit que j'effleurais du bout des doigts. « Je ne veux toutefois pas rencontrer ta fille. » Je déglutissais encore. Je savais pertinemment que ma mère n'était pas ma mère biologique et que je pouvais probablement être un grand soulagement pour cette fillette, être une chance de reconstruire leur famille. Mais je refusais de m'y prêter. Il semblait réfléchir à cette affirmation et il semblait l'accepter.

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